Découvrez chaque semaine, l’un des livres en compétition pour le Cabri d’Or 2022 . Cette semaine, nous vous présentons « Les Couleurs du Destin » de Mireille Pluchard, aux éditions Presses de la Cité, paru le 02 septembre 2021.
Cévennes, début XIXe. Petite fille, la douce Sixtine rêve souvent d’être une autre, elle qui ne connaît que les brimades d’un père rustre et cruel. Adolescente, elle trouve du réconfort dans les bras de Jean-Baptiste, le fils des propriétaires du domaine du Souleiadou. Mais il meurt à la guerre et Sixtine, enceinte, n’a d’autre choix que de fuir. Sous les couleurs de la Provence, la jeune fille s’invente un nouveau destin. Plus forte, Sixtine repense au Souleiadou : l’heure de la revanche a sonné…
Mireille Pluchard :
Mue par une passion pour l’Histoire, après avoir passé de longues années à fouiller archives, mairies et minutes notariales pour des recherches généalogiques, Mireille Pluchard est tombée dans le bain de l’écriture tout naturellement.
Est née alors une trilogie, « La Saga des Teissier », narrant la vie de sept générations de ses ancêtres. Passionnée d’histoires, Mireille Pluchard brosse les portraits de personnages toujours attachants et sait entraîner le lecteur dans des intrigues palpitantes. On lui doit notamment : « Les Sentes buissonnières », « Le Mas de la Sarrasine », « Le Moulin du prieuré ».
Ses romans « Le petit bâtard » (2008) et « Le puits sans-nom » (2010) parus aux éditions de l’Écir ont connu un vif succès.
Parler de sa région cévenole à travers ceux qui l’ont faite, la magnifier pour la faire aimer à ceux qui s’y intéressent, réveiller chez certains une abondance de souvenirs, tel est le but de cet écrivain qui nous fait partager son amour de l’écriture.
Aussi, à travers ses ouvrages, peut-on retrouver les gestes immuables des différents métiers qui ont fait la réputation cévenole. La soie y est présente, dans « La tresse d’or » comme dans « Halix de Bagard », qu’il s’agisse d’éducations de bombyx dans les magnaneries familiales ou du travail des femmes dans les filatures, lesquelles ont laissé une empreinte architecturale en terre cévenole ; la poterie aussi, celle d’Anduze avec « Antoine l’Orjolier du Soleil », et la mine, incontournable évolution d’un dix-neuvième siècle résolument tourné vers l’industrie avec « Le puits sans nom » qui a obtenu le prix du roman féminin de la ville d’Hagondange.
Elle se définit volontiers comme une véritable souris d’archives. Ses recherches se veulent les fondations de chacun de ses romans car Mireille Pluchard, en bonne Cévenole, avoue ne pas aimer « construire sur le sable ». Sa terre natale reste la première source d’inspiration de ses sagas mais au-delà des paysages et du climat si particulier de cette contrée entre mer et montagne, Mireille Pluchard aime « raconter les gens ».
Mireille Pluchard vit à Saint-Christol, village près d’Alès, capitale du Piémont cévenol